Vers les états de conscience amplifiée
Il y a une dizaine d’années, j’ai ressenti un vide qui était à la fois un appel. Un appel qui débouche aujourd'hui sur l'INEXCO, un projet qui vise à vous guider et vous accompagner dans l'exploration des états de conscience amplifiée.
Il y a une dizaine d’années, j’ai ressenti un vide qui était à la fois un appel.
D’un côté tout allait bien
J’avais eu la chance de suivre mon enthousiasme et de porter des projets qui me tenaient à coeur. Parce qu’ils étaient une émanation authentique de cet élan intérieur, à la fois du mien et des équipes que je coordonnais, ces projets (Gamekult, SensCritique) avaient trouvé un écho public, attirant au fil des années des millions de personnes.
J’ai d’ailleurs encore du mal à considérer ce nombre en l’écrivant. Pourquoi ? Parce que l’élan créateur était juste un besoin personnel : délivrer un service que j’attendais, et qui n’existait pas encore de la façon dont je l’attendais.
Ces projets, je les ai canalisés pour le moi qui était en attente de ça, et pour ces amis qui partageaient ces mêmes besoins. J’espérais juste en vivre, sans plus d’ambition. Et puis ça a « marché », je parvenais progressivement à cocher toutes les cases du succès du « jeu de la vie », en tout cas celui que les règles de ma société me disait de suivre pour atteindre la complétude.
D’un autre côté ça n’allait pas si bien
Quelque chose manquait, et je ne comprenais ni quoi, ni pourquoi, et ma vie me reflétait de plus en plus cet état de tension interne. J’avais une trentaine d’années, et mon « moi social » avait pourtant tout pour être épanoui, si j’en croyais les règles de la société.
En plongée introspective à la recherche de la cause, je me suis dit que, peut-être, les règles qu'on m'avait enseignées n'étaient pas les plus optimales. Et j'ai décidé de partir à la quête de ces règles qui, si elles existaient, pouvaient me permettre de mieux naviguer le jeu de la vie.
Le début de la quête
Il me restait suffisamment d’argent de côté pour envisager quelques mois d’exploration personnelle, quelques mois à comprendre les cartes du réel, et leurs règles sous-jacentes, puisque les cartes qu’on m’avait données ne me satisfaisaient apparemment pas.
Ce fut le début de la transition de mon chemin extérieur vers mon chemin intérieur. Les quelques mois se sont vite écoulés et cela fait presque dix ans maintenant que j'explore l’immensité de la conscience et de ses espaces insoupçonnés.
Il y a 7 ans, j’en faisais un update public à l’occasion d’un Talk TedX « Le jeu des croyances » (10min 50, lien youtube)
Je n'en avais pas pleinement conscience à l'époque mais en cherchant les clés du réel, je cherchais les clés de moi-même.
J'ai ainsi passé des années dans des ateliers et autres stages où j'ai découvert d'innombrables modalités d'exploration des états de conscience élargie, d'en apparence la plus simpliste (mais une des plus puissantes : la respiration), à l'exploration des transes, de la transe cognitive auto-induite aux transes chamaniques au tambour, de l'exploration des plantes du monde psychédélique jusqu'aux pratiques somatiques.
J'ai fait des voyages initiatiques, j'ai exploré mes ombres (et c'était douloureux) et j'ai exploré la lumière des expériences mystiques, j'ai voyagé dans le temps, j'ai fait des rêves lucides et j'avais l'impression d'être quelque peu en décalage dans une société qui semblait ne valider qu'une vision d'être au monde. En décalage mais paradoxalement plus en paix, plus aligné.
Début des accompagnements aux états de conscience amplifiée
Si je ne cherchais pas à en faire un métier, je commençais naturellement à accompagner les personnes qui venaient à moi, en quête d'éclairage sur leur chemin intérieur. Au-delà des éclairages intellectuels, je me suis rendu compte que c'est par le truchement d'expériences d'états de conscience amplifiée que les personnes que j'accompagnais arrivaient à s'empuissanter. Les mots étaient le cadre théorique, mais la pratique faisait l'expérience comme socle de transformation.
Je comprends aussi aujourd'hui que la création de cette newsletter et de ces chroniques s'inscrit dans un même concept global : montrer comment cette exploration peut amener à une reconfiguration du réel, et à relever les challenges rencontrés pour naviguer la vie avec plus de fluidité.
2024 : création de l'INEXCO, l'Institut d'exploration de la conscience
Fin 2023, des successions de synchronicités m'ont fait comprendre qu'il était temps que j'expire à nouveau dans le monde extérieur, après une longue inspiration intérieure de plusieurs années.
Cela a mené à la création de l’INEXCO au printemps 2024 (inexco.org).
La mission de ce collectif que je fédère et anime, c'est d’étudier, expérimenter et transmettre des modalités d’exploration de la conscience encore méconnues en France.
Au fond, c'est l'étincelle qui m'a animé sur mes derniers projets qui m'anime à nouveau : délivrer un service que j'aurais aimé avoir au début de mon exploration intérieure, et qui n'existe pas encore de la façon dont je l'entends.
Un service qui peut m'accompagner, moi et mes amis, à explorer le réel dans la joie, sans attendre le point de rupture avant de devoir changer de direction.
Un service qui ne propose pas un dogme à suivre, mais qui dévoile des portes d'exploration possible et qui favorise l'expérience d'états de conscience amplifiée pour ramener une nouvelle vision d'être au monde, propre à relever les challenges rencontrés. Il faut d'abord le savoir, il faut ensuite l'expérimenter.
Comme un 1er décembre
Il n'y a pas de hasard si je vous écris un 1er décembre, puisque c'est la date à laquelle j'avais également annoncé les projets Gamekult et SensCritique, après une période de gestation et de mise en place de l'équipe (et je suis ô combien ravi des énergies de l'équipe qui m'accompagne).
L'INEXCO va lancer ses premières offres publiques début janvier, mais mon intuition m'a susurré que je devais d'abord vous en parler.
Pour être mis au courant des prochains événements, ateliers et rencontres, une seule adresse : s'abonner à notre newsletter, la Gazette de l'INEXCO.
Voilà, on se retrouve bientôt pour parler voyage interdimensionnel (sic!) et d'ici là, je vous embrasse fort.
Clément, 1er décembre 2024.