1 min read

un nouveau geste est né

un nouveau geste est né

Ces derniers mois, un geste inattendu s’est invité dans ma vie.
Il est né de quelques rencontres, d’écoutes profondes, et de mots venus presque malgré moi.
Sans que je le décide, j’ai commencé à écrire pour d’autres, à partir de ce qui se vivait dans nos échanges. Chaque fois, quelque chose agissait.

Aujourd’hui, ce geste a trouvé un nom : écrire le seuil.


C’est arrivé sans vraiment que je le prévoie.
Par une succession d’événements qui, rétrospectivement, tracent un chemin.

Il y a plus d’un an, une amie m’a payé pour que je l’accompagne — un vrai cadeau de confiance.
Mais sa vie débordait. Alors, un jour, au lieu d’attendre, je lui ai écrit une nouvelle. Juste pour elle.
Cela a touché. Cela a agi.

Ensuite, c’est arrivé presque naturellement : après certains échanges, quelques jours plus tard, les mots revenaient.
Un texte passait par moi, adressé à la personne, comme un écho ou un miroir.
Et, chaque fois, quelque chose se produisait.

Puis il y a eu cet appel. Une situation tendue.
J’étais là, j’ai écouté. Le lendemain, j’ai écrit.
Et là encore, il s’est passé quelque chose.

Depuis, j’ai compris : ce geste est un seuil.
Un passage où l’écoute, la présence et l’écriture se rejoignent.
Un espace où la parole se transforme en récit, et le récit en fragment d’âme.

Aujourd’hui, j’ouvre cet espace à celles et ceux qui ressentent l’appel.
Pour traverser, pour voir autrement, ou simplement pour garder une trace vivante d’un moment charnière.

En savoir plus :
𒆖 Ecrire le seuil